Potins du sacristain - Novembre 2016

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« C’est le génie du christianisme que de donner à espérer que la souffrance peut avoir une utilité. »

Et il disait encore :
« Le pardon, c’est d’abord un cadeau. »

Un nouveau palais à visiter

Le palais apostolique de Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes est désormais accessible aux visiteurs. C’est le pape François lui-même qui a voulu que ce lieu soit désormais ouvert
Mais c’est Pie XII le premier

qui ouvrit les portes du palais d’été des souverains Pontifes, dans des circonstances exceptionnelles : pendant la guerre, dès 1943 alors que les rafles font rage en Italie, les portes du palais s’ouvrent à des familles juives. En 1944, alors que les combats de la deuxième guerre mondiale font rage dans la campagne romaine, la chambre du pape sera transformée en salle d’accouchement. L’appartement papal fut réservé aux femmes enceintes et environ 40 enfants y virent le jour.
Les visiteurs vont pouvoir désormais découvrir cette chambre, sans doute le lieu le plus secret du palais.
Le palais Barberini, du nom d’Urbain VIII, qui en 1626 fut le premier pape à en faire sa résidence d’été, abrite autant de pièces solennelles comme le salon des Suisses ou la salle du Consistoire que de lieux plus intimes tels la bibliothèque ou le bureau où les souverains pontifes écrivaient leurs encycliques. Mais cette transformation des lieux en musée veut aussi dire que le pape François a renoncé définitivement à venir y respirer un air meilleur qu’à Rome. (RV)

Brèves de comptoir...

 Cette dame est tellement vieille qu’elle a un exemplaire de la Bible dédicacé.
 On entend encore des personnes qui nous ressortent l’argument "bateau" qui fait qu’elles ne vont plus à la messe : elles prétendent que ceux qui y vont ne sont là “que pour se faire voir”. Ce à quoi un prêtre a répondu : "Alors moi je n’y irai pas non plus car lorsque j’y vais, les gens ne voient que moi..."
 Au moment de la réforme liturgique qui a suivi Vatican II, un curé de paroisse veut expliquer à ses ouailles qu’ils peuvent communier en recevant l’hostie sur la langue ou dans les mains. Il leur dit : "Maintenant, pour communier, vous avez le choix : à genoux sur la langue, ou debout sur les mains."
 Dans un diocèse, l’évêque, avant la bénédiction finale de la messe, dit au servant qui tient la mitre : "Mettez la mitre !" Le servant ne comprend pas. L’évêque répète : "Mettez-la !" Le servant ne comprend toujours pas. L’évêque dit à nouveau : "Mettez la mitre !" Alors, le servant, un peu étonné, la met… sur sa propre tête. (Authentique)

Une auto (blanche) à gagner

La nouvelle tombola de bienfaisance au profit des œuvres de charité du Saint-Père aura lieu le 2 février 2017. Sur volonté du pape, l’argent récolté bénéficiera comme l’an dernier aux sans-abris, mais également aux populations touchées par le séisme qui a fait plus 300 morts dans le centre de l’Italie, le 24 août dernier.
Les billets seront bientôt mis en vente, à la fin de l’année, avant les fêtes de Noël. Ils coûtent 10 euros et seront disponibles à la vente au Vatican ou à distance pour les personnes intéressées. Vous pourrez participer à cette tombola sur la page qui sera dédiée à cette initiative sur le site de l’Etat de la Cité du Vatican.
Tous les lots qui seront mis en jeu sont des cadeaux que le pape a reçus ces derniers mois et qu’il a souhaité redonner ; parmi eux : une voiture de marque Opel, un stylo Montblanc, des bicyclettes dont certaines électriques, une horloge, une machine à café, des chandeliers en verre de Murano ou encore un hamac. (RV)

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

Officiellement on en compte quatre qui, au gré des fêtes et saisons, viennent agrémenter nos cérémonies liturgiques, mais les paroisses riches ou anciennes peuvent en ajouter deux ou trois autres ; elles ont été plus ou moins réglementées au fil des siècles, et elles sont en plus des signes de reconnaissance dans beaucoup d’ordres donnés.
Saurez-vous trouver de quoi il s’agit ?

La photo du sacristain

Le sacristain profitant d’une belle soirée d’octobre.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/11/2016