Chacun voit midi à sa porte
Il est vrai que ce proverbe peut laisser entendre que tous les points de vue sont relatifs à la position du sujet. C’est, d’ailleurs, toute la modernité que de tenir compte de l’influence du sujet dans l’expérience qui est en cours ou dans le discours qui est tenu : "D’où parlez-vous ?" Mais est-ce pour autant qu’il n’y a plus de vérité ?
En effet, ce qui change, ce n’est pas le fait qu’il est midi et que le soleil est au zénith. Ce qui change, c’est le point d’observation de la vérité et non la vérité elle-même. Voilà pourquoi, pour permettre de se comprendre, il importe de faire connaître aux interlocuteurs de quelle porte vous parlez, de telle sorte qu’ils comprennent votre point de vue en essayant de se mettre, tant que faire se peut, à votre place.
A vrai dire, je ne suis pas d’accord lorsque Fantine nous dit "qu’il n’y a pas qu’une seule réalité". Il y a sûrement plusieurs manières de l’approcher, de la décrire, de la connaître, de la restituer mais nier l’unicité du réel, c’est nier tout dialogue et toute justice. C’est nier jusqu’à l’existence même du sens de la vérité. L’extrême de la position de Fantine, qui ne l’a sans doute pas envisagée sous cet angle, laisse entendre que l’on pourrait trouver des personnes qui justifieraient la Shoah, le viol des enfants, la flambée du Sida et que l’on serait obligé d’admettre leur point de vue sous prétexte que c’est le leur.
Il faut maintenir avec courage qu’il y a des repères universels qui s’imposent à tous ; qu’il y a des choses que l’on ne peut jamais faire ; qu’il y a du vrai et du faux, de la justice et de l’injustice, du bien et du mal. Le relativisme absolu ne peut être une manière durable de conduire sa vie ni de voir le monde sous peine de tomber inexorablement dans l’anarchie et le régime de la loi du plus fort.
En revanche, je suis bien d’accord qu’il faut que chacun "agisse en son âme et conscience" si l’on entend la conscience comme ce goût pour le bien inscrit dans le cœur de tout homme et qu’il faut toujours faire ce que l’on croit être bien et éviter ce que l’on croit être mal.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Le mieux est l’ennemi du bien
- La curiosité est un vilain défaut
- Qui trop embrasse, mal étreint
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Chacun voit midi à sa porte
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Bien mal acquis ne profite jamais
- Qui aime bien, châtie bien
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Quand le chat est parti les souris dansent
- La paresse est la mère de tous les vices
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Nul grand homme pour son valet
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- La faim fait sortir le loup du bois
- La fin ne justifie pas les moyens
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières