Le mieux est l’ennemi du bien
Ce proverbe bien connu gagne à être médité en profondeur.
En effet, le mieux paraît l’objectif à atteindre et pourquoi se refuserait-on le mieux en quelque domaine que ce soit : ordinateur, voiture, confort de la maison, vie relationnelle, présentation d’un plat cuisiné, rédaction d’un rapport, présentation sophistiquée sur grand écran, vie de couple, santé, intelligence des enfants... Or la quête du mieux aux dépens du bien qui est déjà satisfaisant engendre souvent trois inconvénients.
Le premier consiste à devoir investir énormément pour améliorer d’un pour cent supplémentaire ce qui était déjà bien. C’est-à-dire que les moyens pour obtenir une petite progression supplémentaire sont disproportionnés par rapport à l’objectif. Le jeu en valait-il donc la chandelle ?
Le second inconvénient est plus fondamental. La quête obsédante du mieux doit nous poser la question de notre rapport au manque, à l’imperfection, à nos limites financières, intellectuelles, ... Celui ou celle qui cherche sans cesse le mieux est souvent condamné à la tristesse et à être invivable pour ses proches puisque cette personne n’est jamais satisfaite.
Certes, il ne faut pas prendre prétexte de cette remarque pour ne pas améliorer ce qui peut et doit l’être. C’est aux vertus de prudence et de courage qu’il faut confier le soin de savoir si l’on est allé trop loin ou s’il faut poursuivre l’effort. Savoir se contenter de ce que l’on a est souvent le début de la sagesse et du bonheur.
Enfin, si le mieux est l’ennemi du bien, c’est que, très concrètement, en voulant aller au mieux, au plus près du possible, on risque d’aller au-delà de la limite et de détruire ce que l’on avait mis tant de temps à bâtir. Ainsi, repositionner une carte dans un château de cartes qui tenait debout malgré une architecture de guingois risque de le faire s’écrouler.
Pablo Picasso disait : « Une peinture n’est jamais finie. Mais un jour, on décide de l’arrêter. »

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- La faim fait sortir le loup du bois
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- La paresse est la mère de tous les vices
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- La fin ne justifie pas les moyens
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Qui aime bien, châtie bien
- Le mieux est l’ennemi du bien
- À l’impossible, nul n’est tenu
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- Quand le chat est parti les souris dansent
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- La curiosité est un vilain défaut
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- Bien mal acquis ne profite jamais
- Chacun voit midi à sa porte
- Nul grand homme pour son valet

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