Faute avouée est à moitié pardonnée
Voilà une expression très “familiale” qui permet l’éducation des enfants à la vérité.
Il se joue derrière cette pédagogie des enjeux extrêmement complexes que la taille de notre chronique ne permet pas d’aborder à fond. En voici néanmoins quelques aspects. Nous supposerons que les personnes impliquées agissent avec une conscience droite.
Lorsque quelqu’un vient “avouer” spontanément sa faute, il manifeste qu’il reconnaît que sa faute en était bien une et par là reconnaît la valeur du système moral auquel il appartient et finalement qu’il soutient en reconnaissant son acte comme une faute.
Pour la famille ou la société qui doit gérer l’écart qui a été commis par rapport à la règle, c’est une bonne chose, car il n’y a pas de remise en cause de cette règle. Au contraire, elle est sollicitée pour une poursuite de la vie commune. C’est donc l’intérêt du groupe social que de promouvoir un tel adage.
En ce qui concerne l’autre moitié de l’expression “à moitié pardonnée”, il y a plus encore à dire. Le pardon peut-il être une demi-mesure ? Ou plutôt, l’adage ne mélange-t-il pas deux dimensions qu’il ne faut surtout pas confondre : le pardon et la justice, l’avenir commun retrouvé et la nécessaire réparation d’une injustice ?
Trop souvent ces deux dimensions sont confondues et engendrent des conflits intérieurs, des ambiguïtés et parfois des perversions insurmontables. C’est en mettant au clair cette distinction que l’on peut alors admettre un vrai pardon qui ne peut être réalisé à moitié et une vraie justice qui exige la réparation, laquelle peut s’exprimer sous la forme de peine. Il ne peut y avoir d’appel au pardon pour couvrir l’injustice sous peine de pervertir le sens commun du bien, du vrai et du juste.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- La curiosité est un vilain défaut
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- L’argent ne fait pas le bonheur
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- La fin ne justifie pas les moyens
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Bien mal acquis ne profite jamais
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- La faim fait sortir le loup du bois
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Qui aime bien, châtie bien
- La paresse est la mère de tous les vices
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Chacun voit midi à sa porte
- Nul grand homme pour son valet
- Quand le chat est parti les souris dansent
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs