Quand le chat est parti les souris dansent
Ce proverbe laisse entendre que lorsque les motifs de la crainte d’une sanction ont disparu (le chat), alors on peut faire ce que l’on veut (danser, pour les souris). En effet, lorsqu’un chat est à la maison, les souris ne sortent pas n’importe quand ni n’importe comment. D’une manière plus générale, on peut comprendre que la présence d’une autorité avec un fort pouvoir de sanction est la clef de voûte d’une certaine stabilité sociale et que son absence engendre l’anarchie. L’interprétation générale de ce proverbe est d’affirmer la nécessité de la présence d’une forte autorité pour qu’il y ait une paix sociale.
Nous pourrions aussi examiner la danse des souris, non pas comme une régression vers l’anarchie, mais parfois comme une certaine transgression d’un ordre établi (cf. les carnavals) quitte à y revenir dès le retour (souhaité) du chat. Toutes les institutions savent combien il importe “d’organiser” ce genre de danse des souris. Cela fait partie des respirations nécessaires de tout groupe social.
Enfin, nous pourrions aussi nous poser la question au plan individuel et non pas collectif. Finalement, comment est-ce que je me tiens lorsque je suis confronté à ma seule responsabilité ? Est-ce que je fais n’importe quoi ? Ou bien suis-je capable d’avoir “une ligne de conduite” ? Il est alors intéressant de faire l’expérience du départ du chat pour repérer ce à quoi je tiens vraiment dans ma manière de vivre, ce qui me tient et ce qui me structure.
Il y a plusieurs évangiles qui évoquent l’attitude du serviteur lorsque le maître est parti. Celui qui sera trouvé fidèle à sa tâche est valorisé de plusieurs manières différentes :
– Le maître l’établira sur tous ses biens ()
– Il entre dans la joie de son Seigneur ()
– Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l’un à l’autre, il les servira. ()

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Chacun voit midi à sa porte
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- La paresse est la mère de tous les vices
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Nul grand homme pour son valet
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- La curiosité est un vilain défaut
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Bien mal acquis ne profite jamais
- La fin ne justifie pas les moyens
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Qui aime bien, châtie bien
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- La faim fait sortir le loup du bois