Potins du sacristain - Novembre 2006

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait

« Dieu nous rend souvent visite, mais la plupart du temps nous ne sommes pas là… »

Et il disait encore :
« Même seul et isolé, ma prière est d’Église et se situe à l’intérieur de l’immense clameur. »

50 ans de recherche des Filigranes

Le père Louis FROMY de la congrégation Société des Missions Africaines, fidèle marin de Port St Nicolas, fêtera ses 50 ans de prêtrise le jour du Christ-Roi (26 novembre). Louis fut d’abord missionnaire en Côte d’Ivoire, puis journaliste, rédacteur dans plusieurs revues missionnaires françaises et animateur missionnaire en France.
À la lumière de la foi, à travers des baptisés ou des hommes de bonne volonté de tous les continents... il s’est efforcé à découvrir, en filigrane, le visage du Ressuscité, le visage et le Cœur du Christ vivant, au milieu de nous !
Louis FROMY écrit ses nouvelles du monde entier depuis 1988 et accoste chaque mois à Port St Nicolas pour les y déposer (à découvrir ici). Elles renforcent notre foi et notre espérance, nourrissent notre prière en nous invitant à la louange ou à la supplication, ou nous amènent à vivre plus solidairement... L’équipage de Port Saint Nicolas le remercie chaleureusement et vous demande de lui faire une place dans votre prière.
Louis peut être contacté à cette adresse : .

MiniMyre, miniprix, mais il fait le maximum !

Tant qu’à remonter haut dans les pratiques liturgiques concernant l’eucharistie, pourquoi vouloir s’arrêter à la messe dite de St Pie V ?
Plus proche encore des origines était la messe célébrée à Myre au 4e siècle par saint Nicolas.
Le sacristain ayant retrouvé dans son grenier quelques vieux missels datant de cette époque, le curé de Port Saint Nicolas envisage de demander à Rome un "indult" pour chanter la messe de Saint Nicolas, au moins chaque 6 décembre ! Quelques précédents le font hésiter pourtant... Et si, en effet, on l’obligeait désormais à ne plus célébrer que dans ce rite ancien ?

Hep, où y a-t-il une banque d’ouverte au paradis ?

Il était une fois un homme très pingre qui avait travaillé toute sa vie et qui avait épargné son argent. Il aimait l’argent plus que tout. Juste avant de mourir, il dit à sa femme :
« Lorsque je mourrai, je veux que tu mettes tout mon argent dans mon cercueil, ce sera pour ma vie après la mort. » Bien à contre-cœur, sa femme lui fit le serment de mettre tout son argent dans le cercueil avec lui.
Peu de temps après, il mourut... Le matin des funérailles, il était étendu dans son cercueil entouré de quelques amis, membres de sa famille et de son épouse toute de noir vêtue. Comme la cérémonie se terminait et juste avant que le cercueil soit refermé puis porté en terre, l’épouse dit : « Attendez une minute ! »
Elle prit alors une boîte qu’elle déposa dans le cercueil avec son époux. Les préposés firent alors descendre le cercueil dans la fosse. Un ami qui connaissait les dernières volontés du mari, lui dit alors : « J’espère que tu as été assez intelligente pour ne pas mettre tout son argent dans le cercueil avec lui comme il te l’avait demandé ? »
L’épouse dit alors : « Mais je suis une bonne épouse chrétienne et je ne puis revenir sur la parole faite à un mourant de mettre son argent avec lui dans le cercueil. » Et elle ajouta : « Je lui ai fait un CHÈQUE. »

Ne jamais sous-estimer l’intelligence et le pragmatisme de la femme...

Sans commentaire

Huit "brigades du bonjour" composées en grande partie d’enfants et d’adolescents ont parcouru le samedi après-midi 30 septembre les rues de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) pour diffuser un message citoyen.
A l’initiative de l’association "Résister Insister Persister" (RIP), ces "brigades" se sont données pour mission de dire "bonjour" à tous les passants. Ceux qui ne répondaient pas ont écopé d’un procès-verbal sous forme d’un tract rappelant les droits et les devoirs des citoyens.
"Les gens sont contents et ils nous disent qu’on devrait le faire plus souvent", a expliqué un bénévole, habitant du quartier populaire du Bois-Cadet. "Les enfants prennent cela à cœur. Quand ils n’ont pas de réponse à leur ‘bonjour’, ils ne comprennent pas ce mépris", a-t-il ajouté.
"La Journée du bonjour est une fête pour renouer le lien social et lutter contre l’individualisme. On voudrait l’étendre à tout le département et pourquoi pas au niveau mondial !", a affirmé l’organisateur de cette manifestation. (AFP)

Amour filial... ou comment utiliser les compétences du pouvoir américain

Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans à Chicago. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, trop vieux et faible. Il envoie alors un email à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.
« Cher Ahmed, je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi tu aurais pu m’aider à retourner la terre. Je t’aime, ton Père. »
Le lendemain, le vieil homme reçoit une réponse email :
« Cher Père, s’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin ! J’y ai caché la "chose". Moi aussi je t’aime. Ahmed. »
À 4 heures du matin arrivent chez le vieillard l’US Army, les Marines, le FBI, la CIA et même une unité d’élite des Rangers. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils n’ont rien trouvé.
Le lendemain, le vieil homme reçoit un nouvel email de la part de son fils :
« Cher Père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Je t’aime. Ahmed. »

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

Quel est donc ce personnage qui donna son nom à une sonnerie de cloche accompagnant la vie des hommes, en les exhortant à s’arrêter quelques instants… ?

La photo du sacristain


Le sacristain profitant des derniers rayons de soleil à Port St Nicolas avant l’hiver.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/11/2006