Potins du sacristain - Novembre 2009

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :
« La communauté des fidèles ne peut se tromper dans la foi. »

Et il disait encore :
« Ce n’est pas une petite affaire que de repérer les saints authentiques. »

« Afrique lève toi ! »

Tel est l’appel lancé par les évêques africains dans leur message final du synode.
Mais si ce message exhorte les Africains à garder leurs valeurs familiales, à s’engager politiquement, à combattre la pauvreté, à promouvoir le rôle de la femme dans la société, à évangéliser les jeunes, il comporte un vigoureux appel à la communauté internationale.
« La plupart des conflits, des guerres et des situations de pauvreté en Afrique proviennent essentiellement des structures injustes de l’ordre économique mondial », dénonce l’assemblée synodale.
« Un changement est nécessaire en ce qui concerne le poids de la dette pesant sur les nations pauvres, mortel pour leurs enfants. »
« Les multinationales doivent arrêter la dévastation criminelle de l’environnement dans leur vorace exploitation des ressources naturelles. C’est une politique à courte vue qui fomente des guerres pour obtenir des gains rapides à partir du chaos, au prix des vies humaines et de sang répandu », dénonce l’assemblée.
« N’y aurait-il personne dans leurs rangs qui soit capable et désireux d’arrêter ces crimes contre l’humanité ? », interroge ce message.
Enfin, « la couverture médiatique du synode est insuffisante » a déclaré le cardinal Napier, archevêque de Durban (Afrique du Sud) et président délégué de l’assemblée synodale ; il a ainsi regretté que la presse ne choisisse de publier que les sujets objets de controverses.
« Nous devrions demander aux médias d’annoncer de bonnes nouvelles. Il serait bon que les journalistes nous aident à faire connaître ce que font vraiment les évêques. » « On en tirerait une meilleure image de l’Afrique. »
« Je pense que nous avons besoin de journalistes qui écoutent, observent et parfois, lisent entre les lignes ce qui est vraiment dit. »
« Je pense en particulier à ces médias qui attribuent le manque de succès dans la lutte contre le SIDA aux indications de l’Eglise contraires à l’utilisation du préservatif », a-t-il expliqué. « Ils ne reconnaissent pas l’engagement de l’Eglise dans l’œuvre de prévention et dans l’assistance à celui qui souffre. »
(Source : Zenith)

Révélation

C’est le curé le plus dévot qui ait jamais existé sur terre qui meurt.
Naturellement, il arrive directement au Paradis.
Saint Pierre l’accueille et lui dit :
- Bonjour, nous sommes vraiment très heureux de te recevoir au paradis. Tout le monde te connaît bien ici, à tel point que nous avons décidé de t’accorder ce que tu désirais le plus au monde avant d’arriver ici.
Alors le curé dit :
- J’ai toujours admiré la Vierge Marie, et j’aurais voulu discuter un peu avec elle...
À peine a-t-il terminé sa phrase que la Vierge Marie, la seule, l’unique, est à côté de lui !
Le curé se lance :
- Oh Marie, si vous saviez. J’ai toujours été un de vos plus fervents admirateurs. Je connais tout de votre vie. J’ai vu tous les portraits qui ont été faits de vous. A ce sujet, si vous le permettez, j’aurais une question à vous poser : on vous a toujours peinte avec une sorte de sourire triste, et je me suis toujours demandé qu’est-ce qui pouvait attrister une femme telle que vous ?
Et la Vierge Marie lui répond :
- Et bien, en fait, pour tout dire, j’espérais vraiment avoir une fille...

L’année sacerdotale : l’Année du prêtre ou l’Année des prêtres ?

Après l’Année St Paul, qui a heureusement incité les catholiques à mieux connaître celui dont beaucoup ne connaissaient guère que les morceaux d’épîtres entendus le dimanche à la messe, le pape nous propose une "Année sacerdotale", à l’occasion du jubilé des 150 ans de la mort du saint curé d’Ars.

S’il s’agit de redécouvrir le sens de ce ministère essentiel à la structure même de l’Eglise catholique et l’enracinement communautaire de la vocation qui en est le point de départ, le sacristain de Port Saint Nicolas ne peut que s’en réjouir. Mais il a trop fréquenté son vieil ami Hilaire LE COUËDIC sur les quais du port pour ignorer toutes les ambiguïtés inhérentes au mot français « prêtre ». De quel(s) prêtre(s) s’agit-il ?

Parler du prêtre au singulier revient à parler de Jésus Christ, puisqu’il n’y a qu’un seul véritable prêtre au sens de médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2,5)… et, dans ce cas, l’annonce d’une année consacrée à Jésus Christ ne brille pas par son originalité.

Parler des prêtres au pluriel lève sans doute l’ambiguïté… à condition que l’on n’oublie pas le changement de vocabulaire initié par le concile Vatican II qui parle plus volontiers du « ministère presbytéral » que du « ministère sacerdotal ».
Collaborateurs de l’évêque dans l’annonce de l’Evangile, la sanctification et la conduite du peuple chrétien, les prêtres du Nouveau Testament et de l’Eglise catholique forment ensemble un corps qui n’est, en effet, ni celui des prêtres païens servant d’intermédiaires avec la divinité, ni celui des lévites dont parle l’Ancien Testament.
Qu’on se rassure donc : même si c’est dans l’air du temps, vous n’êtes pas prêts de trouver à Port Saint Nicolas un magasin d’habits sacerdotaux, et encore moins d’y trouver des caleçons de lin à la mode vétérotestamentaire (Ex 28,40-43) !

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

Ancien jour de tradition celtique célébrant le passage de la lumière aux jours sombres qui devint sous Charlemagne celui qui célèbre le passage des jours sombres à la lumière pour de très nombreux hommes et pour vous aussi (du moins, c’est le souhait du sacristain).

La photo du sacristain


Le sacristain essayant de réparer la girouette d’un voilier de passage au Port Saint Nicolas.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/11/2009