Potins du sacristain - Septembre 2012

Voilà, vous êtes au Bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« Si nous étions assez chrétiens, mais nous serions contagieux. »
Et il disait encore :
« Il faut avoir du feu en soi, autrement cela ne vaut pas la peine de vivre. »

Vous avez dit : Valeurs ? Eh bien, parlons-en...

Vers une ignorance réciproque ?

Qu’y a-t-il de commun - sinon le nom - entre le baptême chrétien, premier des sacrements célébrés par l’Église, et sa pâle imitation « républicaine » faite dans certaines mairies autour de la naissance d’un enfant ?

Une évolution similaire nous fera t-elle demain dissocier radicalement le mariage traditionnel, tel que l’entend et le célèbre l’Église, du contrat du même nom passé en mairie entre deux personnes choisissant une certaine forme de cohabitation ?

Le curé de Port Saint Nicolas ne décolère pas : on tient la religion pour une affaire purement privée et, dans le même temps, un vieil héritage napoléonien lui interdit (sous peine d’amende et même de prison !) de célébrer un mariage dans son église, si celui-ci n’a pas été précédé par un mariage civil à la mairie ! Où est la cohérence ?

Si l’État choisit de dénaturer l’institution familiale et le mariage tel que l’Église les honore, pourquoi celle-ci obligerait-elle encore ses membres à passer devant M. le Maire avant de les unir à l’église ?

La révolte gronde et, à Port Saint Nicolas, le secrétariat paroissial perd toute envie de réclamer auprès des futurs mariés le certificat de mariage civil délivré par la mairie !

Ça marche

Le pape Benoit XVI le 22 août dans son message au forum de l’action catholique dit :

La co-responsabilité exige un changement de mentalité en ce qui concerne le rôle des laïcs dans l’Eglise, qui ne devraient pas être considérés comme des « collaborateurs » du clergé, mais comme des personnes réellement « co-responsables » de l’être et de l’action de l’Église. Il est important, par conséquent, que se consolide un laïcat mûr et engagé, capable d’apporter sa propre contribution spécifique à la mission de l’Eglise, en conformité avec les ministères et les tâches que chacun joue dans la vie de l’Église et toujours en cordiale communion avec les évêques.
À cet égard, la Constitution dogmatique Lumen gentium qualifie la nature des relations entre les laïcs et pasteurs par le mot de « famille ». De ce dialogue familier entre laïcs et pasteurs on peut attendre de multiples avantages pour l’Église. En effet, de cette façon, les laïcs sont confortés dans leurs responsabilités, leur élan est favorisé, et leurs énergies sont plus facilement associées à l’œuvre des pasteurs. 
Et ceux-ci, aidés par l’expérience des laïcs, peuvent juger plus clairement et avec plus d’opportunité tant dans les domaines spirituels que temporels, et ainsi l’Eglise entière, fortifiée par tous ses membres, effectue plus efficacement sa mission pour la vie du monde

Le sacristain, constatant que c’est comme cela que fonctionne Port Saint Nicolas depuis bientôt 17 ans, peut affirmer que : « ÇA MARCHE » .

Ils ont bien raison de s’en occuper...

Car...

(Entrée du cimetière de Consdorf, Luxembourg)

Demain

Maxime 7 ans, très diable, en vacances dans une colonie, se faisait souvent gronder.
Un jour l’intendant, Paul, lui dit : si tu arrives à être sage toute la journée demain, tu viendras me le dire le soir. 
Le lendemain soir, Maxime demande à son moniteur s’il peut aller dire à Paul qu’il a été sage.
Il a l’accord et arrive, tout timide, devant Paul :
- Tu as quelque chose à me dire ? Tu as été sage ?
- Oui, de la tête. 
- Bravo, c’est très bien : tiens, voilà un bonbon. 
- Est-ce qu’on a le droit d’être sage deux jours de suite ?

Maxime est ensuite parti chez sa grand-mère quelques jours ; dans le rituel du coucher, après l’histoire, il avait l’habitude de dire un "merci à Jésus pour la journée".
Le dernier soir, il dit à sa grand-mère : je vais tout de suite dire merci aussi pour demain, parce que, demain soir, je ne serai plus là.

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

Qu’elle est cette « vertu » proposée par le sermon sur la montagne qui devrait nous entraîner une vie radicalement opposée à cette effroyable interprétation qui entraîna et entraîne encore certains hommes à commettre les pires atrocités ?

La photo du sacristain

Le sacristain, cet été, a écouté un concert sur la plage...
Vous le reconnaîtrez à son chapeau bleu...

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/09/2012