Potins du sacristain - Mars 2016

Voilà, vous êtes au Bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« L’Évangile proclame l’innocence de Dieu, victime de la liberté accordée aux hommes. »

Et il disait encore :
« Le ciel, c’est un don de Dieu ; pour y aller il suffit de ne pas le repousser. L’enfer, on ne peut que se le donner à soi-même. »

Saint Nicolas acteur dans une rencontre

C’est l’une des premières conséquences concrètes de la rencontre historique entre le pape François et le patriarche Cyrille : les sanctuaires de l’Église orthodoxe russe seront ouverts d’ici la fin de l’année aux pèlerins catholiques. C’est le métropolite Hilarion qui l’a annoncé dans une interview.
À l’exemple de ce qui se produit déjà à Bari, dans le sud de l’Italie, où de nombreux orthodoxes vont vénérer les reliques de saint Nicolas, le métropolite Hilarion souhaite voir s’intensifier l’échange réciproque des pèlerinages. « Nous devons augmenter ces flux, a-t-il insisté, car il est important que les fidèles des deux Églises se rencontrent et qu’ils aient accès aux sanctuaires des uns et des autres ».

À noter que les Églises orientales ont une grande dévotion pour saint Nicolas le thaumaturge. À saint Nicolas sont dédiés les autels de nombreuses églises russes. Patron des Russes, mais aussi des Lorrains (d’où le nom d’une des églises françaises de Rome), des écoliers mais aussi des marins, et des internautes.
Aujourd’hui la ville de Bari attire de nombreux pèlerins du monde orthodoxe, particulièrement de Russie. Chaque année, des délégations des Églises orthodoxes viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins dans le cadre d’une rencontre œcuménique qui a joué un rôle moteur dans la construction d’une meilleure confiance et connaissance réciproques entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe russe. (RV)

Rue Skobstov

Une rue portant le nom d’une sainte orthodoxe russe, mère Marie Skobstov, sera inaugurée à Paris, dans le 15e arrondissement. Elle est reconnue comme Juste parmi les Nations par le mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem.
L’inauguration officielle aura lieu le jeudi 31 mars au niveau du numéro 84 de la rue de Lourmel.
Mère Marie Skobstov (1891-1945) a été canonisée – glorifiée, dit-on plus souvent dans l’Église orthodoxe – comme martyre de la foi, en 2004, par le Patriarcat de Constantinople.
Issue d’une famille aristocratique russe, elle fuit la Russie après la révolution de 1917 et elle s’installe à Paris en 1923. En 1932, elle prononce ses vœux et devient religieuse orthodoxe.
C’est en chrétienne qu’elle entre dans la Résistance. Elle sauve des juifs de la déportation. En juillet 1942, elle sauve trois ou quatre enfants juifs du vélodrome d’Hiver à Paris, où elle peut pénétrer grâce à son habit monastique.
Elle est arrêtée en 1943 et déportée au camp nazi de Ravensbrück, où elle meurt le 31 mars 1945, Vendredi saint dans le calendrier julien, après avoir pris la place d’une femme juive destinée à la chambre à gaz. (RV)

L’état d’urgence au service des faibles

Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans dans la banlieue parisienne.
Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin mais il est tout seul, vieux et trop faible.
Il envoie alors un courriel à son fils qui étudie à Washington pour lui faire part de son problème.
"Cher Ahmed, je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi tu aurais pu m’aider à retourner la terre. Je t’aime. Ton père"
Le lendemain, le vieil homme reçoit un courriel :
"Cher père, s’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin. J’y ai caché la ‘chose’. Moi aussi je t’aime. Ahmed"
A 4 heures du matin arrivent chez le vieillard des gendarmes, un groupe du Génie, le GIGN, la DGS et des démineurs. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils n’ont rien trouvé.
Le lendemain, le vieil homme reçoit un nouveau courriel de son fils :
"Cher père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Je t’aime. Ahmed"

Le christianisme n’est pas une “religion du dire” : « Dieu est concret »

Méditation pour un très catholique

« Le Seigneur nous enseigne la voie du ‘faire’. Et tant de fois nous trouvons des gens dans l’Église qui disent : “moi je suis très catholique”... Mais qu’est-ce que tu fais ? Tant de parents se disent catholiques, mais n’ont jamais le temps pour parler avec leurs enfants, pour jouer avec leurs enfants, pour écouter leurs enfants. Peut-être qu’ils ont leurs parents dans une maison de retraite, mais ils sont toujours occupés et ne peuvent pas aller les voir, et les laissent abandonnés. “Mais moi je suis très catholique, hein ! J’appartiens à cette association, etc.” Ça, c’est la religion du ‘dire’ : “Je dis que je suis comme ça, mais je fais de la mondanité.” ... La religion du dire et non pas du faire, est un mensonge. »

Pape François, le 23 février

Encore des chiffres.

Plus de 10 millions de Mexicains ont assisté à la visite du pape François, du 12 au 17 février dernier : cette estimation a été donnée par la conférence épiscopale mexicaine.
Le pape a effectué de nombreux déplacements à travers tout le pays, au sud, au centre et au nord, en papamobile : 400 km le long desquels la foule a pu saluer et applaudir le Saint-Père. Selon l’organisation, un million et demi de billets ont été distribués dans les différentes paroisses du pays pour les cérémonies.
Pour s’occuper de toutes ces foules, des dizaines de milliers de volontaires ont été mobilisés : 39 000 bénévoles ont encadrés les fidèles rien que pour la ville de Mexico. A Morelia, 28 000. Au niveau national, 390 000 volontaires, en tout.
Les forces de l’ordre ne sont pas en reste : au moins 20 000 policiers fédéraux et locaux ont assuré la sécurité du pape et de l’ensemble des foules.
Ce voyage a eu un très fort retentissement pour toute l’Amérique latine et le monde entier, avec 4 077 journalistes accrédités. (RV)

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

En cette période pascale, le sacristain a rêvé à un événement privilégié, mais son rêve à partir du nom de cet événement a dévié vers une nourriture équilibrée, puis vers un long fleuve tranquille en France ou une mignonne rivière belge puis très vite, encore vers une ville avec un pont levé fixe, puis vers une autre ville où il assistait à un cauchemar aérien, qui a dégénéré finalement vers un très pénible événement familial.
Tout ce théâtre a finalement disparu quand il entendit une toute petite voix enfantine le supplier, à sa façon, de garder son calme...

Mais à quoi donc a rêvé le sacristain ?

La photo du sacristain

Le sacristain sur la plage de Port Saint Nicolas par un bel après-midi brumeux.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/03/2016