Potins du sacristain - Septembre 2017

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« Ne pas mesurer ma prière ni mesurer ma journée. »

Et il disait encore :
« Non pas tendre vers la sainteté comme vers un objectif à atteindre mais laisser le Seigneur faire en nous son œuvre, ça oui. »

Résolution de la rentrée : « mettez des haricots dans vos poches »

C’est l’histoire d’une vieille dame qui a atteint un grand âge et qui vivait profondément heureuse. Elle aimait passionnément la vie et ne quittait jamais la maison sans mettre une poignée de haricots dans sa poche. Elle ne le faisait pas pour les mâcher. Non, elle les prenait avec elle pour goûter plus intensément les beaux moments de la vie et pour les compter plus facilement.
Pour chaque petite chose belle qui lui arrivait, elle mettait un haricot de la poche droite dans la poche gauche. Par exemple, une rencontre heureuse dans la rue, un moment de calme, le rire d’une personne, un bon café ou le gazouillement d’un oiseau : tout ce qui réjouissait les sens et le cœur… Parfois, il y avait deux ou trois haricots qui changeaient en même temps de côté.
Le soir, assise dans sa maison, elle comptait les haricots de la poche gauche. Elle en faisait une vraie célébration. Ainsi, elle revoyait combien de belles choses elle avait rencontrées au cours de sa journée et elle s’en réjouissait. Et même si un soir, elle ne retrouvait qu’un seul haricot, la journée était réussie (et elle rendait grâce à Dieu).

Encore une grande dame qui s’en va

Sœur Ruth Pfau, une religieuse allemande des Filles du Cœur de Marie, considérée comme la “Mère Teresa du Pakistan”, s’est éteinte jeudi à Karachi à l’âge de 87 ans.
Peu après la fin de ses études de médecine à la fin des années 1950, sœur Pfau avait été contrainte à séjourner dans cette ville pakistanaise en raison d’un problème administratif alors qu’elle était censée en chemin vers l’Inde. Elle y restera finalement toute sa vie, trouvant une raison de vivre dans la lutte contre la lèpre, une maladie à laquelle personne alors ne savait comment remédier.
Sœur Pfau avait reçu la citoyenneté pakistanaise en 1988, en signe de remerciement pour ses services et ses efforts qui avaient mené l’OMS à déclarer en 1996 que le Pakistan était l’un des premiers pays d’Asie à avoir vaincu la lèpre.
Le Premier ministre pakistanais Shahid Khaqan Abbasi a souligné que sœur Pfau « a donné une nouvelle espérance à d’innombrables personnes et a démontré, à travers son illustre et dur travail, que servir l’humanité ne connaît pas de frontières. Nous sommes fiers de ses services exemplaires et elle restera dans nos cœurs comme un symbole resplendissant dans les temps à venir ».
(RV)

Vive le XXIe siècle !

La modernisation de l’Eglise catholique ne passera apparemment pas par l’émoji. En Pologne, les autorités religieuses ont blâmé des prêtres d’avoir trop mis d’émoticônes dans des lettres d’information destinées à leurs paroissiens.

« Dans certains cas, des prêtres utilisaient des émoticônes dans chaque paragraphe, a expliqué à l’AFP le père Maciej Szczepaniak, porte-parole de l’archidiocèse de l’Eglise catholique de Poznan, dans l’ouest de la Pologne. C’est une perte de contrôle. »

Exaspérée, l’Eglise a donc publié un communiqué officiel dans lequel il est demandé aux prêtres de « s’abstenir d’utiliser des émoticônes dans les lettres d’information de la paroisse publiées en ligne ». Le comportement est d’ailleurs décrit comme « puéril » par le même document.

Vive le XXIe siècle !

Philomène, 5 ans, revient de l’école.
Elle a eu sa première leçon sur les bébés.
Sa mère, très intéressée, lui demande :
« Comment cette leçon s’est-elle passée ? »
Philomène répond :
Paul a dit que son papa l’a acheté à l’orphelinat.
Amine, ses parents sont allés l’acheter à l’étranger.
Christine, elle a été faite dans un laboratoire.
Pour Jean, ses papas ont payé le ventre d’une dame.
Sa mère répond en riant : « Et toi, qu’as tu dit ? »
- Rien, je n’ai pas osé leur dire que mon papa et ma maman sont tellement pauvres qu’ils ont dû me faire eux-mêmes.

Saint-Siège : naissance d’un réseau de lutte contre la corruption

Membres du clergé, de la magistrature, d’associations engagées contre la corruption ou victimes de ce fléau, des dizaines de personnes ont été rassemblées le 15 juin dernier par le dicastère pour le Développement humain intégral, en collaboration avec l’Académie des sciences sociales, au Vatican. À la suite de ce débat international sur la corruption, un document final a été publié ce mardi 1er août 2017, définissant les objectifs d’un Conseil international sur la justice, la corruption, le crime organisé et les mafias.

Un réseau mondial -« et l’Eglise dans le monde est déjà un réseau »- sera créé pour réveiller les consciences, les éduquer afin qu’elles ne soient plus insensibles aux phénomènes de corruption, de crimes organisés ou liés à la mafia, afin de mieux les combattre. La possibilité d’excommunication pour de tels faits sera étudiée par ce Conseil international mis en place à partir de septembre par le Vatican.

« Un mouvement est nécessaire, un réveil des consciences. » Le dicastère pour le Développement humain intégrale se sent moralement obligé à agir. « Les lois sont nécessaires mais ne suffisent pas », peut-on lire. Pour passer de l’indifférence au combat, le Conseil se propose donc d’agir à trois niveau : l’éducation, la culture et la citoyenneté.
(RV)

Cela devait nous arriver un jour

Le sacristain a été ravi d’avoir piégé une experte en histoire avec son vase lacrymatoire de Marie Madeleine.
Il a reçu le courriel suivant :
« Je suis guide-conférencière à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume en Provence, sur le tombeau de sainte Marie-Madeleine, et je me suis spécialisée sur cette sainte et sur ses reliques depuis plusieurs années… Cet article m’a totalement sidérée… je voudrais avoir plus d’informations sur ce vase.
Où se trouve t-il actuellement ? Dans les trésors de la cathédrale d’Autun ou ailleurs ? Avez-vous une autre photo ? Où trouver cette information de source sûre ?
 »
Le sacristain a appris que cette estimable personne a passé plusieurs heures de recherches sur ce vase dont l’histoire, bien que très documentée, est complètement issue de son imagination.
Il espère avoir été pardonné.

Dans cette rubrique, nous avions déjà eu la personne qui cherchait un hôtel pas cher pour les vacances de sa mère, la personne qui voulait disperser des cendres dans la rade de Port Saint Nicolas et cet Américain qui cherchait un moteur de bateau.

A suivre...

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à .

Installé au bar de la Marine alors qu’il y avait beaucoup de monde, le sacristain discutait avec Amédée et Dominique et curieusement il eut l’impression qu’un des deux était un affabulateur mais il avait du mal à savoir lequel.
Dans l’espoir de trouver qui était sincère, il posa la question suivante à Amédée : "Es-tu sincère ?" Celui-ci lui donna une réponse mais dans le brouhaha le sacristain ne l’entendit pas. Il se retourna alors vers Dominique et lui demanda ce qu’avait dit Amédée ; celui-ci répondit : "Il a dit qu’il était sincère."
Le sacristain sut tout de suite qui était le menteur.
Et vous ?

La photo du sacristain

En vacances, le sacristain a changé de chapeau et est parti “piquer une tête” dans la mer...

Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/09/2017