Potins du sacristain : Décembre 2022

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci.

Oncle Pierre disait :

« Reconnaître l’histoire sainte de la Bible dans la vie de tous les jours... »

Et il disait encore :
« Ce sont tous les domaines de la vie qui sont à sanctifier ;
plus aucun domaine n’est étranger à la foi, l’étoffe de la foi c’est le monde. »

La mémoire authentique du sacristain

Ils sont vieux, mais finalement ils passent les années, ces souvenirs. Entendu un jour d’affluence à la messe, où les femmes timides restaient au fond de l’église : « Montez, mesdames, il y a encore de la place dans le chœur des hommes » ; ou encore, le même jour, pour combattre les difficultés pour trouver des mamans catéchistes : « Pour les jeunes filles qui désirent des enfants, adressez-vous au vicaire de service. » Dans ce village à l’époque, il y avait des enfants de Marie et le curé de se réjouir : « Je suis heureux de voir grossir le sein des enfants de Marie. »

La relève est là !

Simon, 2 ans, tient l’orgue de la messe dominicale en attendant l’arrivée de Bernard, l’organiste titulaire, à qui il laisse la place dès son arrivée.

Crise systémique de l’Eglise

Le sacristain est effondré depuis plus d’un an face aux révélations qui se succèdent à propos des abus commis par des membres de l’Eglise. Il s’est longtemps tu à ce propos au bar de la Marine. Il aurait aimé partager à ses compagnons de comptoir des prises de paroles, qui malheureusement tombent sous le coup de la propriété intellectuelle et ne peuvent être mises en ligne au port.
Aujourd’hui il fait sienne la réflexion de Marie Jo-Thiel qui, le 14 novembre dernier, a reçu le doctorat honoris causa de l’Université de Fribourg. Il vous invite à aller lire son analyse ici.
Il vous invite aussi à lire régulièrement le blog de René Poujol.

Parti sur l’autre versant de la vie éternelle...

L’auteur de L’homme qui marche, de Le très bas et de nombreux autres très beaux ouvrages a fait le grand passage ce 24 novembre, jour de la sainte Fleur, lui qui était si sensible aux fleurs...
Il avait donné un cadeau à Port Saint Nicolas pour ses 10 ans.

Relisons ce qu’il écrivait dans l’Autoportrait au radiateur :
« La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tous sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin, le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant. »

Revenons à 1964

En 2021, Sima Wali, membre de la délégation afghane qui négociait le futur du pays à Bonn, disait clairement : « En 1964 j’avais 13 ans, le roi Zaher Sha était au pouvoir. Et l’Afghanistan accordait l’égalité des droits pour tous. Il y avait des femmes députées, juges, médecins. Il faut que tout cela soit possible à nouveau. »

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à .

Le sacristain, qui n’est pas très malin, se pose des questions sur cet animal.
En effet, pour tous c’est un personnage qui n’a aucune initiative, du moins en groupe...
Le mâle est utilisé pour tout casser,
le marin ne l’aime pas trop,
la ménagère non plus d’ailleurs
et le prisonnier encore moins.
Et pourtant dans l’Evangile, cela vaut vraiment le coup de rechercher son féminin.

Et je ne vous en dis pas plus...

La photo du sacristain

Qui a dit que le sacristain était un vieux ?
Juste pour continuer dans la série des photos du sacristain : encore une fois sa gymnastique matinale non loin de Port Saint Nicolas.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/12/2022