Les Catholiques fêtent la plupart des saints au jour anniversaire de leur mort et se disputent leurs reliques. C’est morbide !

Pour résumer ce long article en utilisant l'Intelligence artificielle de Mistral AI, Paris, France, d'abord une vérification que vous êtes un être humain...

C’est que seule la mort scelle véritablement le témoignage que peut rendre au Christ l’un de ses disciples. Et c’est la raison pour laquelle jamais l’Eglise ne s’est autorisée à canoniser quelqu’un de son vivant.
Par ailleurs, cette mort n’est, pour les chrétiens, qu’un passage qui peut avoir une dimension joyeuse puisqu’il s’agit de sa « naissance au ciel », un anniversaire plus décisif que celui de sa naissance sur la terre !
Quant aux reliques, si elles ont pu, au Moyen-Âge notamment, donner lieu à de véritables et déplorables trafics, elles offrent à voir et à toucher, par définition, quelque chose de « ce qui reste » d’un grand témoin du Christ. Même si l’on peut espérer qu’il reste de son témoignage plus et mieux que quelques ossements ou fragments d’os, il n’y a peut-être pas lieu de s’offusquer outre mesure d’un besoin de voir et de toucher inhérent à toute forme de religion populaire… Que celui qui n’a jamais voulu conserver des souvenirs matériels d’un être aimé jette la première pierre aux Chrétiens – Catholiques et Orthodoxes - sensibles aux reliques !

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André KÉRYGME

Curé de Port Saint Nicolas

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Publié: 01/06/2012