Etre confirmé, ça apporte quoi par rapport au fait qu’on est déjà baptisé ?
Vous avez raison d’établir un lien entre les deux sacrements qui, à l’origine, n’en faisaient peut-être qu’un et qui, dans le cas d’un adulte, sont normalement célébrés avec l’eucharistie au cours d’une même célébration.
Le mot de « confirmation » ne signifie pas que le baptême a besoin d’être confirmé, il est définitif. Mais, dans le latin tardif, « confirmare » avait pris le sens atténué de « compléter ». Ainsi on disait que le diacre « confirmait » quand il donnait la communion au calice, pour « compléter » la communion au corps du Christ. Ce « complément » du baptême, par le rite de l’imposition des mains et l’onction avec le saint chrême, exprime le rôle de l’Esprit Saint dans la vie du chrétien et de l’Eglise.
C’est à partir du jour où l’Esprit vient sur Jésus, sous la forme d’une colombe, que Jésus commence sa mission. C’est à partir du jour où l’Esprit vient sur les Apôtres, sous la forme de feu, qu’ils commencent leur mission dans le monde. C’est à partir du jour où le « don de l’Esprit Saint » nous est donné que nous sommes reconnus comme bâtisseurs de l’Eglise.

Curé de Port Saint Nicolas
- Mon fils, qui va être confirmé, ne veut pas de son oncle, qui est aussi son parrain de baptême, comme parrain de Confirmation. Que faire ?
- Pourquoi parle-t-on des « confirmands » et non des « confirmants » en parlant des jeunes qui vont faire leur Confirmation ?
- Etre confirmé, ça apporte quoi par rapport au fait qu’on est déjà baptisé ?
- Beaucoup d’adolescents ne veulent pas faire leur Confirmation parce qu’ils n’en voient pas l’utilité. Que leur dire ?
- Les sept dons du Saint-Esprit : d’où viennent-ils et quels sont-ils ?