Comment détermine-t-on la date de Pâques ?
Selon le Nouveau Testament, la mort et la résurrection du Christ ont été liées à la fête juive de la Pâque. Mais les synoptiques et saint Jean ne s’entendent pas sur ce lien. A l’origine, on célébra la fête de Pâques chrétienne à la première lune qui suit l’équinoxe de mars. Vers la fin du deuxième siècle, quelques Eglises célébraient Pâques le même jour que la fête juive, sans tenir compte du jour de la semaine. D’autres célébraient le dimanche suivant. Au quatrième siècle, seule demeurait la fête de Pâques du dimanche. Mais on ne s’entendait pas sur le calcul de la date. Le concile œcuménique de Nicée (325) décida de fixer la date au dimanche qui suit la pleine lune de printemps - ce qui, aujourd’hui, la situe entre le 22 mars et le 25 avril - et lia les principes de datation aux normes qui servaient à calculer la Pâque au temps de Jésus.
Actuellement, les Eglises chrétiennes suivent deux calendriers : l’un, julien, depuis la réforme de Jules César (46 avant J.-C.), l’autre, grégorien, depuis le pape Grégoire XIII (1582). Leur décalage explique la datation différente des fêtes religieuses selon que les Eglises s’appuient sur l’un ou sur l’autre.
Dans ce débat ancien sur la détermination de la date de Pâques, on notera que le calendrier grégorien ne diverge pas actuellement du calendrier astronomique de manière significative alors que le calendrier julien est en retard de 13 jours sur le calendrier astronomique.
Ceci étant dit, je me pose, moi aussi, une question : est-ce parce que ce mystère est trop grand que les chrétiens ne sont toujours pas parvenus à le fêter à la même date ? Ou bien, plus prosaïquement et plus tristement, parce qu’ils sont encore plus attachés à conserver leurs habitudes qu’à poser un signe fort d’unité ?
Curé de Port Saint Nicolas
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