Certains disent que du fait que les prêtres sont moins nombreux et que les couples veulent tous se marier les mêmes week-ends de juin ou septembre, il va falloir envisager des mariages collectifs. N’y a-t-il pas d’autres solutions ?
Notons tout d’abord que cette solution, si elle heurte l’individualisme de la société française et la tendance pour les couples à très fortement personnaliser "leur" célébration de mariage, se pratique sans problème aux Antilles, au Portugal et ailleurs encore. Le pape lui-même unit plusieurs couples au cours d’une même célébration. La célébration communautaire de plusieurs mariages aurait surtout l’intérêt de souligner la dimension ecclésiale du mariage qui, comme tous les sacrements, est sacrement de l’Eglise tout autant qu’événement exceptionnel dans l’histoire personnelle d’un couple !
Comme alternative à cette éventualité, certains suggèrent que, ainsi qu’il est envisagé dans le droit de l’Eglise pour des circonstances exceptionnelles, des laïcs, déjà engagés dans la préparation au mariage, soient mandatés par l’évêque du lieu pour recevoir le consentement des époux. Ils ont cheminé avec les couples, les connaissent parfois autant sinon mieux que le prêtre et, en matière de vie conjugale, leur témoignage vaut bien celui des prêtres célibataires !
Force est de constater que nos évêques hésitent à s’engager dans cette voie : probablement pour des raisons pastorales simples (n’enlevons pas aux prêtres les rares occasions qu’ils ont d’un contact en profondeur avec cette tranche d’âge-là !), mais aussi pour des considérations plus profondes sur le sens de l’Eglise (puisque chaque sacrement est un acte de l’Eglise, tout le corps de l’Eglise doit y être rendu visible... y compris le ministère ordonné - qu’il s’agisse de l’évêque, d’un prêtre ou d’un diacre - qui signifie que le corps ecclésial a une tête : le Christ). Gageons que la réflexion qui s’engage sur ce sujet n’en est qu’à ses débuts et que l’Esprit Saint qui conduit l’Eglise saura bien l’aider à trouver les solutions appropriées !
Curé de Port Saint Nicolas
- N’est-il pas possible, à défaut de pouvoir célébrer notre mariage à l’église puisque mon compagnon a déjà été marié à l’église, de pouvoir recevoir au moins une bénédiction ou simplement un signe d’accompagnement de l’Eglise ?
- Peut-on se marier dans l’église ou la chapelle de son choix ?
- Certains disent que du fait que les prêtres sont moins nombreux et que les couples veulent tous se marier les mêmes week-ends de juin ou septembre, il va falloir envisager des mariages collectifs. N’y a-t-il pas d’autres solutions ?
- Ma fille et mon futur gendre voudraient célébrer en même temps leur mariage et le baptême de leur enfant. Est-ce que c’est possible ?
- Est-il vrai qu’on ne doit pas se marier les samedis du mois de mai ?
- Faut-il interdire aux invités de la noce de jeter du riz sur les mariés à la sortie de l’église ?
- Y a-t-il un rituel pour les fiançailles avant le mariage ?
- Entre "C’est quoi l’Eucharistie" et "C’est par tradition..."
- Ma future femme est protestante. Peut-on envisager pour notre mariage une double célébration, l’une au temple, l’autre à l’église ?
- Nous allons nous marier civilement en juin prochain. Mon compagnon, qui a déjà été marié à l’église, me dit que, du fait qu’il est divorcé, nous ne pourrons pas passer par l’église. Est-ce vrai ?
- Je suis étonnée de voir des jeunes femmes se marier en blanc, alors qu’elles vivent en ménage depuis plusieurs années.
- On m’a dit qu’il y avait un nouveau rituel du mariage. Quels sont les changements par rapport au précédent ?
- Mon futur mari n’est pas croyant. Peut-on remplacer la prière des époux, prévue dans la célébration du mariage à l’église après l’échange des alliances, par un mot que nous adresserions à nos invités ?
- Lors de la lecture de l’album qui nous a été remis pour préparer notre mariage, nous n’avons pas trouvé dans les textes ceux qui exprimaient réellement ce que nous voulions faire ressortir. Nous voudrions d’autres textes et nous aurions besoin de conseils, car la Bible est un peu « dense » pour les néophytes que nous sommes.
- Pourquoi faut-il passer à la mairie avant de célébrer notre mariage à l’église ? Pour nous, la mairie, ce n’est qu’une formalité et le vrai mariage, c’est à l’église !
- Ma fille se marie le mois prochain. Faut-il donner quelque chose au prêtre et si oui, combien ?
- Peut-on choisir le prêtre qui va nous marier ?
- Lorsque nous nous sommes présentés à la paroisse pour demander à nous marier à l’église, le curé m’a demandé d’être auparavant confirmée et de me préparer à faire ma communion, puisque je n’étais encore que baptisée. Est-ce normal ?
- Pour mon mariage à l’église, est-ce que ce sera une messe ou une simple bénédiction ?
- Ma future femme n’est pas baptisée, mais veut bien l’être tant elle tient à passer par l’église. Quelle préparation faut-il envisager pour elle et pour nous ?
- Quels sont les critères à retenir pour le choix des témoins de mariage ?
- Si c’est vrai qu’on ne peut pas se remarier à l’église, n’est-ce pas injuste ? Car nous sommes tous deux catholiques et moi je n’ai jamais été mariée !