Faut-il distinguer entre "célébrations pénitentielles" et "célébrations de la Réconciliation" ?
Le rituel de la Pénitence et de la Réconciliation nous y invite, en effet. "Il est très souhaitable que les chrétiens puissent participer à des célébrations qui ne comportent pas le signe sacramentel de la réconciliation. Les célébrations de la pénitence ont valeur en elles-mêmes comme révélant le caractère ecclésial de la pénitence. Elles peuvent permettre aux chrétiens que leur situation publique prive de l’Eucharistie (par exemple, les divorcés remariés), de se joindre à une démarche communautaire ecclésiale. Elles trouvent aussi leur place dans le cadre de l’initiation des enfants à une démarche pénitentielle en Eglise." (n° 51)
"Ces célébrations (pénitentielles) ne comportent ni aveu individuel, ni absolution. Cependant elles peuvent constituer une utile préparation à la confession en aidant à approfondir et exprimer de manière communautaire la résolution permanente de conversion. Elles sont ainsi un élément important dans l’équilibre des diverses expressions liturgiques pénitentielles." (n° 52)
Il vaut mieux donc réserver l’appellation "célébrations de la réconciliation" aux seules célébrations sacramentelles et ne pas avoir peur de diversifier les propositions qui sont faites aux communautés pour les aider à exprimer leur désir de conversion.
Curé de Port Saint Nicolas
- J’ai l’impression de ne faire de mal à personne et je ne sais jamais quoi dire au prêtre quand je vais me confesser.
- Quatre mots pour un même sacrement, c’est beaucoup ! Lequel est le bon ?
- Faut-il distinguer entre "célébrations pénitentielles" et "célébrations de la Réconciliation" ?
- A quoi cela sert-il de se confesser puisqu’on recommence toujours les mêmes péchés ?
- Se confesser sans passer par le prêtre, qu’en pensez-vous ?