Allez donc : de toutes les nations faites des disciples...
Mt 28,19-20
Comme évêque et comme africain, je suis particulièrement sensible à cet ordre donné par Jésus lui-même à ses disciples.
Partout on parle de « nouvelle évangélisation ». L’Episcopat européen se retrouvera à Lisbonne pour plancher sur la forme à lui donner. Les Africains se surprennent à n’avoir pas “inculturé” l’Evangile plus tôt, en insistant notamment sur l’Eglise « famille de Dieu »...
On pourrait évoquer l’apôtre Paul, l’« envoyé » par excellence, qui écrivait aux Romains :
« J’ai un vif désir de vous voir, afin de vous communiquer quelque don spirituel, pour vous affermir, ou plutôt éprouver le réconfort parmi vous de notre foi commune à vous et à moi... afin de recueillir aussi quelque fruit parmi vous comme parmi d’autres nations. Je me dois aux Grecs comme aux barbares, aux savants comme aux ignorants... » ()
Le dynamisme missionnaire de Paul le pousse à partir, toujours plus loin, pour témoigner du Christ.
Mais on remarquera qu’il se ravise de ce qu’il se considèrerait seulement comme celui qui donne, qui communique « quelque don spirituel ».
Il conçoit aussi qu’il pourrait, ensemble avec les autres, « éprouver le réconfort de la foi commune », « recueillir quelque fruit »... même auprès des nations qu’il visite.
Ce sentiment qu’exprime l’apôtre, par lequel il montre une attitude de réceptivité auprès des autres croyants, pourrait peut-être nous inspirer dans notre pastorale.
Ecoute de ceux qui, baptisés, sont autant pénétrés de l’Esprit que nous. Ecoute de ceux qui, tout barbares qu’ils soient, sont tout de même créés à l’image de Dieu et sont frémissements du divin.
Aussi, évangéliser pourrait être le rendez-vous du donner et du recevoir, en vue de l’édification commune. Cette vérité, revisitée, se doit d’être persuasive, surtout dans le dialogue œcuménique et interreligieux, et exige par là même beaucoup d’humilité de la part des protagonistes.
Il n’y a rien de tel pour nous préparer à la naissance du Christ dont les festivités approchent, et pour nous sentir un peu plus unis par sa Parole en Eglise vivante.
Évêque émérite de Bangui.
- J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.
- Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
- Parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions.
- Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas
- Tout n’est pas de même intensité dans la Bible
- Allez donc : de toutes les nations faites des disciples...
- Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Yahvé regarde au cœur.
- Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
- Allez, il vous précède en Galilée
- Pierre entend l’invitation de Jésus...
- A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
- Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux faisaient route vers un village du nom d’Emmaüs, distant de Jérusalem de 60 stades.
- Si leur entreprise ou leur œuvre vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si vraiment elle vient de Dieu, vous n’arriverez pas à les détruire.
- Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
- Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
- Le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans la mort afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts.
- Parmi les dons de Dieu ... s’il me manque l’amour...
- La parabole du fils prodigue
- Je ne t’oublierai jamais... Mon amour ne s’éloignera point de toi.
- Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté
- Demeurez en moi !
- Viens !
- Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
- Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?
- Une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
- Que ta volonté soit faite
- "Car tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime."
- Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes.
- Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.
- J’ai compassion de qui j’ai compassion, et je fais miséricorde à qui je fais miséricorde.