Attribuer à Dieu tout ce qui va bien dans le monde et aux hommes tout le mal dont ils souffrent, c’est un peu facile...
En effet. Mais qui vous oblige à tenir ce discours simpliste ? Les choses sont probablement plus compliquées qu’il n’y paraît.
Il est des moments de bonheur d’une telle intensité qu’ils nous ouvrent à plus grand que nous et nous donnent envie de laisser déborder devant Dieu notre trop-plein de joie. Nous ne sommes pas les seuls acteurs de notre bonheur et c’est ce qu’expriment nos prières d’action de grâces. Mais Dieu nous aime trop pour faire sans nous notre bonheur et il réclame notre participation active à tous les miracles - petits et grands - qu’il se propose de faire dans nos vies. Magnifier Dieu ne nous oblige donc aucunement à abaisser l’homme, mais bien plutôt à tirer une légitime fierté de cette incroyable vocation qui est la nôtre de collaborer aux œuvres de Dieu. C’est ce qu’exprime admirablement le psaume 8 (), parmi beaucoup d’autres textes bibliques.
Fragile et pécheur, certes l’homme l’est en effet. Mais avec la grâce de Dieu, il est capable de faire des merveilles !
Quant aux maux dont l’humanité est accablée, il n’est certes pas question de mettre sur le compte de Dieu les guerres auxquelles les hommes se livrent ou les famines que l’égoïsme des nations rend possible. Mais il est des maux et des souffrances qui, objectivement parlant, ne viennent pas davantage des hommes. La figure de Satan, dans la théologie catholique, est là pour signifier le mystère du mal et affirmer que l’homme n’est pas le seul responsable de son malheur. Il y a quelque chose de cassé en ce monde et ce douloureux constat entretient notre espérance d’un ciel nouveau et d’une terre nouvelle, un Royaume dont Dieu a posé les prémices dans la Résurrection de Jésus.
La réalité est probablement plus complexe que nous le souhaiterions spontanément. Puisse la foi qui nous anime nous aider à bien situer notre part de responsabilité dans ce qui fait notre bonheur et notre malheur !
Curé de Port Saint Nicolas
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- Attribuer à Dieu tout ce qui va bien dans le monde et aux hommes tout le mal dont ils souffrent, c’est un peu facile...
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