Chair
Après y avoir trop longtemps vu la vile enveloppe corporelle de notre âme immortelle, l’instrument indocile qu’il convient de mater par l’ascèse et même le lieu par excellence du péché - en témoignent tous les développements des anciens manuels des confesseurs sur « le péché de la chair » et la « concupiscence de la chair » -, l’Église renoue avec une vision plus biblique, plus chrétienne et, pour tout dire, plus saine de cette réalité façonnée par Dieu lui-même et appelée à participer à la résurrection.
Dans l’Écriture, en effet, le mot « chair » n’a le plus souvent aucune connotation négative. Il désigne l’être humain dans sa totalité, en temps qu’il est fragile et mortel (Is 40,6-8). Quant à la théologie chrétienne, avant d’affirmer sa foi en la résurrection de la chair, elle médite sur le grand mystère de l’Incarnation : Dieu en Jésus ne craint pas de prendre chair (Jn 1,14)... et même de faire bonne chère (Mt 11,19) !

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
- Péché originel
- Géhenne
- Ascèse
- Acolyte
- Pères de l’Église
- Curé
- Voile huméral
- Sacré
- Objection de conscience
- Homophobie
- Célibat ecclésiastique
- Désert
- Aube
- Péchés capitaux
- Parole
- Règle d’or
- Catholique
- Alléluia
- Exil
- Dignité
- Acharnement thérapeutique
- Infaillibilité
- Eucharistie
- Divorce
- Moïse
- Ministère
- Sacrement
- Prudence
- Étole
- Euthanasie