Baptême

Trésor œcuménique qui unit tous les chrétiens, quelle que soit leur appartenance confessionnelle. Dans l’Église catholique, il peut être reçu à tout âge après une préparation du candidat lui-même (s’il s’agit d’un adulte ou d’un jeune) ou de ses parents (s’il s’agit d’un bébé). L’étymologie du mot évoque le geste central de l’eau et cette « plongée » dans la mort et la Résurrection du Christ que ce sacrement actualise (Rm 6,3-5). Tout à la fois don de Dieu, nouvelle naissance et porte du salut (Jn 3,5 ; Mc 16,16), source de vie éternelle, adoption filiale par le Père (Rm 8,15-16 ; 1 Jn 3,1), pardon des péchés (Ac 2,38), accueil de la nouveauté du Christ Jésus (Ga 3,27), entrée dans l’Église corps du Christ et temple de l’Esprit Saint (Jn 3,8 ; Ac 2,38), le baptême chrétien est conféré « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28,19).

L’ignorance religieuse d’un certain nombre de nos contemporains les conduit à confondre ce premier des trois sacrements de l’initiation chrétienne avec la pâle imitation qui en est proposée dans certaines mairies françaises : s’il s’agit seulement d’établir un lien privilégié entre son enfant et tel parent ou ami de la famille, le « baptême civil » ou « baptême républicain » suffira amplement. C’est d’ailleurs vers cette démarche qu’on est tenté d’orienter les parents qui, tout en demandant le baptême chrétien, ne comprennent pas qu’on puisse exiger du parrain qu’il soit lui-même baptisé et, de leur part à eux, parents, un engagement à donner une éducation chrétienne à l’enfant après son baptême.

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003