Ministre

Mc 10,42-45

Les parents qui signent au bas des registres de baptême, après avoir fait baptiser leur enfant, sont tout surpris d’y voir mentionner un ministre. Il s’agit là, bien sûr, du prêtre ou du diacre qui a baptisé l’enfant.

D’une manière générale, dans la vie politique comme dans l’Église, on appelle ministres, du latin « minister » (serviteur), de « minus » (plus petit), les responsables qui, au moins en principe, sont au service de la communauté nationale ou ecclésiale. Dans l’Église cette appellation semble assez bien trouvée, puisqu’elle renvoie assez clairement à l’enseignement de Jésus : « Vous le savez, ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tiennent sous leur pouvoir et les grands sous leur domination. Il n’en est pas ainsi parmi vous. Au contraire, si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. » (Mc 10,42-45)

On distingue des ministères ordonnés, qui sont conférés pour toute la vie par le rite de l’ordination (le ministère épiscopal, le ministère presbytéral et le ministère diaconal), et des ministères institués (les fonctions de lecteur, acolyte, voire, dans certains pays, catéchiste).

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003