Vice

Il est curieux que cette particule invariable, qui se joint à quelques noms ou titres de fonction exercées en second, puisse s’entendre aussi comme le contraire de la vertu, un mauvais penchant et une habitude acquise que réprouve la morale...
Charger l’adjoint serait-il une manière d’innocenter le chef ? Le vice-trésorier serait-il nécessairement plus escroc que le trésorier peut l’être, le vice-président nécessairement plus vaniteux que le président ?
Sans nous engager plus avant dans cette surprenante manière de voir, essayons du moins de distinguer les vices des péchés, comme le fait la théologie morale. Les premiers sont de simples dispositions acquises à faire le mal, des penchants mauvais, alors que les seconds sont des actes humains choisis par leur auteur et objectivement mauvais.

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/02/2008