Noël
Bethléem, Bethléem...
Tout a été dit, je crois, sur cet évènement inoubliable.
La grotte, le bœuf et l’âne, les bergers et les anges, l’étoile et le bébé couché dans la mangeoire. Encore que, historiquement parlant, cette grotte n’a aucun fondement. C’est une légende, mais elle est jolie, et elle est presque devenue une vérité, alors gardons-la.
Donc, il y a la grotte, le bœuf et l’âne, les bergers et les anges, l’étoile et le bébé couché dans la mangeoire.
Et chacun de s’ingénier à se représenter la scène touchante, et d’y faire participer le plus de monde possible, comme font les santons de Provence.
Mais il y a un personnage dont on parle peu, sinon avec réprobation, et sans lequel rien de tout cela ne serait arrivé. C’est l’aubergiste qui n’avait plus de place dans son auberge. Peut-être préférait-il, cet homme, une clientèle un peu plus huppée que celle de Joseph, simple charpentier de son état, affublé d’une jeune femme sur le point d’accoucher, en plus ! Peut-être n’avait-il vraiment plus de place, avec toute cette cohue des descendants de David qui se rendaient obligatoirement dans ce petit village pas aménagé du tout pour un tel rassemblement. Mais peu importe ses vraies raisons, ses raisons profondes.
Grâce à lui, depuis deux mille ans, chaque année, tout le monde rêve à un monde heureux, plein de lumière, tout simple, où pauvres et riches se retrouvent à égalité devant un enfant roi.
Mais, quelle a été ta réaction, Marie, quand cet aubergiste s’est présenté à la porte du paradis ? Lui as-tu dit avec un brin d’humour : "Pas de place, brave homme, mais allez un peu plus loin, vous trouverez une grotte très confortable..." Ça me plairait bien. Et je pense que ça peut te ressembler.
Marie, pleine de grâces certes, mais pleine de miséricorde, car tu l’as reçu cet homme, c’est sûr ! Nous lui devons une fière chandelle. Il a été providentiel, sans s’en douter peut-être, mais providentiel quand même !
Vraiment, c’est fou ce que Dieu peut faire quand on lui laisse toute liberté d’agir.

Laïque mariste († 2011).
- Ascension
- « N’emportez ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie et si on vous refuse, partez en secouant la poussière de vos pieds. »
- La porte étroite
- Les métiers à hauts risques
- La découverte au Temple
- Le centurion
- Merci, mon Dieu !
- Merci pour tes liturgistes, Seigneur !
- La prière des saints
- L’aveugle de Jéricho
- Le beau cadeau d’Ève et d’Adam
- Pâques, joie intarissable ?
- La belle-mère de Pierre
- Si vous ne mangez pas ma chair...
- La voisine de Nazareth
- Pentecôte avec Marie
- Ne jugez pas et vous ne serez pas jugé
- L’héritage
- Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens, ne peut pas être mon disciple
- Pentecôte
- Assomption et couronnement
- Visitation
- Mon enfant, va à ma vigne
- Efficacité de la prière
- Les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers
- Sans moi vous ne pouvez rien faire
- Inutile ! Avec les années qui passent, vient le temps de l’inutilité
- Ils n’auront que les paraboles afin que écoutant, ils n’entendent pas, voyant, ils ne voient pas
- L’incarnation : comment y croire ?
- Vraiment, cet homme était Fils de Dieu !