Résurrection





Affirmation centrale de la foi chrétienne selon laquelle Jésus de Nazareth, crucifié à Jérusalem probablement le 7 avril de l’an 30, n’est pas resté prisonnier de la mort mais s’est donné à voir, vivant, à ses disciples, au matin de Pâques puis en de multiples circonstances. St Paul dresse une liste de ces apparitions en 1 Co 15,3-8.

La résurrection du Christ n’est pas la simple réanimation d’un cadavre (comme la résurrection de Lazare racontée en Jn 11), mais un événement unique dans l’histoire de toute l’humanité, la brèche par laquelle Jésus ouvre aux croyants les portes du Royaume éternel. Faisant éclater les catégories habituelles de l’espace et du temps, cette résurrection est irreprésentable : les évangiles ne nous montrent d’ailleurs jamais Jésus en train de ressusciter, mais nous mettent face à une parole - Christ est ressuscité ! - et à un signe en creux, le tombeau vide.

Au sens étroit du terme, le mot « résurrection », qui évoque le passage de la position couchée à la position debout ou du sommeil au réveil, n’épuise pas l’ensemble des images par lesquelles les évangélistes tentent d’exprimer ce qui est advenu à Jésus de Nazareth : il en existe d’autres, notamment celle de l’« exaltation » ou de la « glorification » (Ac 3,13 ; Ph 2,6-11 ; 1 Tm 3,16).

Notons enfin que si la résurrection du Christ permet à ses disciples d’espérer la leur, il ne convient pas de confondre cette perspective avec la croyance en la réincarnation empruntée à un tout autre univers culturel et religieux.

Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003