Potins du sacristain - Juin 2025
Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci.
Oncle Pierre disait...
« Dieu est toujours surprise, ne pas s’habituer ! »
Et il disait encore :
« Pour l’homme qui prie, il n’y a ni désespoir, ni tristesse amère. »
Le clin d’œil de Christian
"Faire sans cesse l’effort de penser à qui est devant toi, lui porter une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d’ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ses gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplée de beaucoup de choses et d’autres gens que tu ne connaitras jamais. Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien, n’est pas une partie de ton monde, il n’y a personne dans ton monde, pas même toi. Cet exercice mental – qui mobilise la pensée et aussi l’imagination – est un peu austère, mais il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aime celui ou celle qui est devant toi, l’aimer d’être ce qu’il est – une énigme – et non pas d’être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux."
In Autoportrait au radiateur.
La culture du mépris
Mariann Budde, évêque de l’Église épiscopalienne des États-Unis, était invitée à France Inter. Elle alerte sur le danger de la culture du mépris qui se développe, complétement opposée à ce que magnifiait Christian dans le paragraphe ci-dessus :
La culture du mépris, c’est la manière pour moi de décrire à quel point c’est devenu complètement décomplexé de parler des gens, parler des uns et des autres, pas simplement pour dire qu’on est pas forcément d’accord, mais pour dire que cette personne avec laquelle on n’est pas d’accord n’est pas digne de respect, elle n’est pas non plus digne d’être élevée au rang des êtres humains.
On ne se voit plus les un(e)s les autres comme un(e) autre citoyen(ne) avec qui je peux avoir un échange, on juge.
Et donc on a un espace aujourd’hui qui est l’espace des réseaux, notamment, où on se permet des choses que jamais on ne se serait permises ailleurs.
Après ça repasse à la manière générale d’échanger.
C’est une espèce de culture, une manière d’être, qui fait tellement de mal au tissu même de notre société !
La pub du sacristain
Depuis octobre 2002 et l’autorisation par la justice française de déformer un symbole chrétien à des fins mercantiles (l’affiche du film « Amen » entremêle la croix chrétienne et la croix gammée), le sacristain tourne le concept dans le sens inverse et fait de la pub chrétienne avec des symboles mercantiles, au nom de la même liberté d’expression. [1]

L’énigme du sacristain
La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à .
Arrivé en ville, fatigué de son voyage, Marc se repose dans la chambre 302 de son hôtel. Il souhaite rencontrer ses deux amis, Lucien et Jacques. Malheureusement ils logent tous dans des hôtels différents : l’hôtel de la Poste, le Saint Hubert et le Paradis. Ils échangent leur numéro de chambre : 106, 214 et donc 302. Finalement, il est décidé que le client de la chambre 106 du Paradis rejoint Lucien à la réception de son hôtel, l’hôtel de la Poste.
Dans quelle chambre et quel hôtel loge chacun des trois amis ?
La photo du sacristain

On a surpris le sacristain qui s’enfonçait dans la nuit...

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.