Lucifer
Eglise abbatiale de Conques (Aveyron) - Tympan du portail occidental, détail.
Voici un nom que vous ne trouverez nulle part dans votre Bible... à moins que vous ne lisiez le texte biblique dans la version latine de saint Jérôme ! Et encore, il vous faudra bien chercher, car vous ne pourrez l’entrevoir qu’une fois, en !
Une note de la Traduction Œcuménique de la Bible nous signale que le nom du personnage interpellé - ici le roi de Babylone symbolisant tous les ennemis d’Israël - vient d’une racine qui signifie ‘être lumineux, éclatant’ et que le mythe d’êtres célestes déchus semble avoir été largement connu dans le monde méditerranéen ancien.
Pour désigner le personnage qui, dans ce mythe, symbolise l’attrait de l’homme pour le mal, la Bible parle plutôt de “Satan” (l’adversaire, l’accusateur, le tentateur) ou encore du “diable” (le diviseur).
Copie réalisée par le sacristain
...qui aurait voulu faire une carrière artistique pour mieux louer la création et qui, pour ce faire, a commencé son apprentissage en réalisant des copies d’œuvres d’art. [1]
[1] Dessin de Christian Louveau © Port Saint Nicolas
Prêtre du diocèse de Créteil, ancien équipier de PSN.
Curé de la paroisse Saint-Paul d’Ivry-sur-Seine.
- La pomme d’Adam
- Dieu le Père en personne
- L’auberge d’Emmaüs
- L’âne et le bœuf dans la crèche
- Gaspard, Melchior et Balthazar : les rois mages
- La baleine de Jonas
- Anne et Joachim
- Le cheval de saint Paul
- L’œil qui regarde Caïn
- Lucifer
- Les cornes de Moïse
- Le Christ ressuscitant
- Longin
- L’âne de la fuite en Egypte
- Le voile de Véronique