Eloge de la fraternité

Nous savons que personne ne peut dire qu’il aime Dieu s’il ne sert pas son frère

Editorial de François Garnier à l’approche du rassemblement ‘‘Festi’Frat, servir la fraternité’’.

Je n’ai aucun pouvoir pour convoquer TOUS les diocésains le 11 juin [2016] en l’abbaye d’Anchin mais j’ai le devoir de dire à TOUS les baptisés qu’ils sont concernés et dire à TOUS les diocésains quelle que soit leur foi qu’ils sont invités. Pourquoi ?

Parce que seront rassemblés tous ceux et celles qui veulent donner un signe majeur aux habitants de notre diocèse, à savoir que c’est le service réel, concret de ceux qui souffrent le plus qui dit le mieux la vérité de notre foi et la réalité de notre espérance ; à savoir qu’il n’y a pas de vraie communion au corps du Christ dans l’Eucharistie sans le désir vrai de servir la vie de ceux qui souffrent. Nous savons que personne ne peut dire qu’il aime Dieu s’il ne sert pas son frère. Nous connaissons tous la finale du fameux chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens où Paul nous dit ceci : « ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité ! »

Apprendre du Christ à servir comme lui. Servir, servir et encore servir celui qui ne l’est pas, encore cela serait-il usant, encore celui que j’essaie de servir ne le mériterait pas. Le servir, et se mettre ensemble pour servir, tout simplement parce qu’il est et reste “mon frère”, d’où qu’il vienne et quoi qu’il ait fait. Cette charité reçue du Christ, nous avons à la donner. C’est la Bonne Nouvelle majeure qu’Il nous donne tout au long de l’Évangile. C’est la Bonne Nouvelle majeure qui nous dévoile la sainteté parfaite de Jésus.

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François GARNIER

Archevêque de Cambrai († 2018).

Publié: 01/07/2016