Célibat ecclésiastique

Inspirée très directement du modèle monastique, cette règle disciplinaire, propre à l’Église catholique occidentale, impose le célibat aux évêques et aux prêtres. Si cette longue et vénérable tradition peut être un signe fort du Royaume à venir auquel les prêtres se consacrent tout entiers, convenons qu’elle est souvent perçue - au moins dans notre vieille Europe - de manière négative par nombre de nos contemporains qui, lorsqu’ils ne mettent pas en doute son exercice effectif, y soupçonnent toujours un relent de vieux mépris pour la sexualité, lié à une antique mais fort peu évangélique conception sacrale du prêtre.

En attendant que l’Église puisse reprendre sans peur la question de l’éventuelle ordination des femmes, on peut donc souhaiter qu’elle fasse du célibat, non plus la condition de l’ordination, mais l’une des manières de vivre le ministère presbytéral. Il semble bien, en effet, que l’Église ait plus à y gagner qu’à y perdre... y compris pour une compréhension plus positive du célibat consacré !

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003