J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.
Am 7,14
Parmi les passages de la Bible que j’aime bien, il y a ce dialogue entre Amos et l’un de ses contradicteurs :
Amos répondit et dit à Amasias : « Je ne suis pas prophète, je ne suis pas fils de prophète ; j’étais bouvier et je cultivais des sycomores. Mais Yahvé m’a pris de derrière le troupeau et Yahvé m’a dit : “Va, prophétise à mon peuple Israël.” »
Ce n’est pas un passage essentiel de la Révélation. Il y a donc des textes bien plus importants pour mon chemin spirituel. Mais j’aime beaucoup celui-ci.
Parce que je suis fils de paysans, et que je reste fondamentalement, viscéralement, attaché à ma terre natale, je me reconnais bien dans l’exclamation d’Amos. Elle donne de la distance et de l’humour quand il en faut. Pour autant, je ne me sens pas un mercenaire au service du Christ ou de l’Eglise. Je suis passionné par ce que je fais. Et je ne le fais pas par soumission à une volonté extrinsèque à la mienne. Mais si je suis venu à ce ministère je n’en oublie pas pour autant que j’ai commencé par faire autre chose. Et quand je me retrouve dans certaines situations un peu mondaines, ou quand des gens se donnent de grands airs devant moi, je pense à mes parents, je souris intérieurement, et je laisse parader.

Archevêque émérite de Clermont-Ferrand
† 25 août 2020
- Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
- Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux faisaient route vers un village du nom d’Emmaüs, distant de Jérusalem de 60 stades.
- Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !
- Une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
- Tout n’est pas de même intensité dans la Bible
- J’ai compassion de qui j’ai compassion, et je fais miséricorde à qui je fais miséricorde.
- Allez donc : de toutes les nations faites des disciples...
- Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
- Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes.
- Parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions.
- Le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans la mort afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts.
- Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?
- Viens !
- Si leur entreprise ou leur œuvre vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si vraiment elle vient de Dieu, vous n’arriverez pas à les détruire.
- Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
- Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas
- Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté
- Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
- Allez, il vous précède en Galilée
- Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant.
- Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
- Que ta volonté soit faite
- La parabole du fils prodigue
- Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
- Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.
- A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
- J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.
- Je ne t’oublierai jamais... Mon amour ne s’éloignera point de toi.
- Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Yahvé regarde au cœur.
- Pierre, m’aimes-tu ?