Repentance

Jn 3,21
Jn 8,31-32

« Cela est-il maintenant d’une quelconque utilité pour Galilée d’apprendre qu’il est désormais réhabilité ou pour Luther d’entendre parler de la levée prochaine de son excommunication ? » ricanent les uns...

« Mieux vaut tard que jamais ! » disent les autres.

De fait, cette purification de la mémoire est l’un des moyens que se donne l’Église catholique pour vivre le grand jubilé de l’an 2000. En reconnaissant ses torts et en en demandant pardon, elle cherche à répondre à l’invitation du Christ à « faire la vérité » (Jn 3,21 ; 8,31-32) et, ce faisant, à se libérer d’une culpabilité malsaine qui enferme dans la destruction de soi ou dans le mensonge. C’est surtout pour l’Église une manière d’exprimer sa volonté d’éviter de retomber dans les mêmes fautes.
D’ailleurs... si l’Église n’attend plus plusieurs siècles pour reconnaître ses propres fautes et ses complicités avec les multiples formes du péché du monde (cf. l’esclavage aboli seulement au 19e siècle dernier et les divers génocides du 20e siècle), n’est-ce pas un indice qu’elle prend de plus en plus conscience de la nécessité qu’il y a, face aux assauts du mal, à anticiper et donc à avoir une action plus préventive que curative ?

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003