La paresse est la mère de tous les vices
La paresse ou l’oisiveté consiste en l’expérience d’une lourdeur et d’une force d’inertie dans le cœur de l’homme telles que ne rien faire lui paraît préférable à toute action positive. Le goût pour agir ou servir disparaît au profit d’un centrement sur soi et d’une pesanteur spirituelle.
Cette expérience de la paresse qui est le dégoût de l’action vient souvent à l’heure de midi. Cette heure où l’on a l’impression que le soleil ne bouge plus, que le temps s’est arrêté, donne l’impression que l’on a tout le temps de faire ce que l’on a à faire contrairement au soir et au matin qui donnent l’impression de voir le soleil bouger beaucoup plus vite et que le temps va nous manquer.
D’une manière un peu caricaturale la sagesse populaire a gardé cette impression que c’est à l’heure où le soleil est à son zénith que survient le « démon de midi ».
Dans cette situation, le paresseux est livré à l’écoute de son corps et des divagations non maîtrisées de son esprit. C’est alors que les pulsions du corps liées à la nourriture et à la sexualité (gourmandise et luxure) peuvent emporter le sujet. A la lourdeur spirituelle s’ajoute alors la lourdeur des kilogrammes.
Mais l’esprit peut se laisser aller dans des imaginations de tous ordres (l’imaginaire est tout puissant) comme la reconstruction de son univers de vie déconnecté du réel et de la vie concrète des gens. On peut alors imaginer les autres bien différents et souvent bien pires que ce qu’ils sont (médisance) ou encore construire toutes les justifications possibles pour justifier sa paresse (mauvaise foi). On peut retrouver ici le proverbe commenté : le paresseux dit qu’il y a un lion sur la route.
Ainsi donc, on le voit bien, la paresse est le contexte où tous les vices vont pouvoir trouver à s’exprimer ou à se développer. Le paresseux perd son temps.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- La paresse est la mère de tous les vices
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Le mieux est l’ennemi du bien
- La fin ne justifie pas les moyens
- Nul grand homme pour son valet
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- La curiosité est un vilain défaut
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- L’argent ne fait pas le bonheur
- La faim fait sortir le loup du bois
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Chacun voit midi à sa porte
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Bien mal acquis ne profite jamais
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Qui aime bien, châtie bien

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