Bien mal acquis ne profite jamais
Voilà un vrai proverbe. Pour bien le comprendre, il faut se rappeler que le premier mot est un nom commun : un bien, une propriété, un objet. La rédaction sous forme de proverbe donne une concision à la formule et joue sur l’opposition bien et mal : "bien mal acquis..." veut tout simplement dire "un bien qui a été mal acquis ne profite jamais à celui qui l’a acquis par un mauvais moyen". C’est du moins ce que les bonnes gens veulent croire pour se consoler de ne pas bénéficier des biens ou des richesses que de mauvaises actions permettent d’acquérir.
Le proverbe peut, en effet, être cité pour prophétiser l’échec du "voleur". Et à vrai dire, c’est souvent le cas. D’une part parce qu’il se fera sans doute prendre. Mais plus encore, lorsque l’on a volé, par exemple, comment faire usage au grand jour de ce que l’on a volé ? Comment être sûr que les autres, la police, ... ne vont pas comprendre l’origine du bien mal acquis ? Pour s’en protéger, il faut alors se méfier, s’entourer de précautions, de mensonges, déménager, ... Et quand bien même le voleur ne serait pas pris, que vaut la jouissance du bien mal acquis s’il faut le payer de tant de surveillances et de craintes ? Les honnêtes gens, quant à eux, jouissent tranquillement des biens qu’ils ont bien acquis et c’est leur joie de pouvoir le partager avec d’autres.
Le proverbe peut aussi sanctionner la condamnation du voleur qui s’est fait prendre. Car bien souvent, il devra payer plus cher la peine qu’il doit subir que l’effort honnête lui aurait coûté pour acquérir le bien en question. Bien mal acquis ne profite jamais. C’est bien vrai !
Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- À l’impossible, nul n’est tenu
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Bien mal acquis ne profite jamais
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- La paresse est la mère de tous les vices
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- La faim fait sortir le loup du bois
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- La fin ne justifie pas les moyens
- Qui aime bien, châtie bien
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Nul grand homme pour son valet
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- La curiosité est un vilain défaut
- Chacun voit midi à sa porte
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Petit à petit l’oiseau fait son nid