L’argent ne fait pas le bonheur
Quoique bien connu, cet adage mérite d’être rappelé. Si la sagesse populaire a rapproché ces deux désirs du cœur de l’homme, ce n’est sans doute pas par hasard. L’un et l’autre sont l’objet du désir du cœur de l’homme mais l’expérience nous a appris que ces deux désirs n’étaient pas toujours compatibles.
Chacun sait que la soif d’argent mise au premier rang des préoccupations quotidiennes a détruit plus d’une vie familiale ou professionnelle.
Les chrétiens se souviennent de la parole exigeante du Christ : « Vous ne pouvez servir deux maîtres à la fois. » Autrement dit, il s’agit de replacer l’argent pour ce qu’il est : un moyen utile (et précieux) pour les échanges économiques et la vie quotidienne. En termes plus croyants, de se souvenir que l’argent n’est qu’une créature et qu’à trop vouloir le servir, l’amasser, on devient idolâtre.
Mais pour autant, on se gardera d’être trop primaire à l’égard de l’argent. Ceux qui en manquent cruellement au point de vivre dans la misère savent combien l’effort de survie peut occuper tout le champ de la conscience.
Les chrétiens savent aussi que le Christ utilisait l’argent de son temps puisque le groupe des disciples avait une bourse pour donner aux pauvres et qu’il payait des droits de péage pour entrer dans une ville.
En définitive il s’agit de ne pas confondre un moyen de vie quotidienne avec le but de l’éternité qu’est le bonheur ou la béatitude. Chacun sait que le bonheur ne peut s’acheter. L’usage de l’argent-moyen peut avoir son influence sur notre quête finale. Que l’on soit généreux ou égoïste, désintéressé ou avide est révélateur du sens de la vie qui nous habite. Les chrétiens savent que Jésus était libre à l’égard de l’argent : il rendait à César ce qui était à César et à Dieu ce qui était à Dieu.
Il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire de son argent. Voici une petite grille toute simple : ce que je compte acquérir avec ce moyen est-il nécessaire, utile ou futile ? Et si je pense être dans le futile, ne puis-je pas faire un don à ceux qui manquent du nécessaire ?

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- La faim fait sortir le loup du bois
- Nul grand homme pour son valet
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Bien mal acquis ne profite jamais
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Quand le chat est parti les souris dansent
- La fin ne justifie pas les moyens
- Qui aime bien, châtie bien
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- La paresse est la mère de tous les vices
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- À l’impossible, nul n’est tenu
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Chacun voit midi à sa porte
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- La curiosité est un vilain défaut
- L’argent ne fait pas le bonheur