La faim fait sortir le loup du bois
Beaucoup de proverbes tournent autour de la question de la nourriture.
Celui-ci tire sa substance de l’expérience bien connue des loups qui, en temps ordinaire, vivent à distance des hommes. Mais lorsque la nourriture vient à manquer, ils n’hésitent pas à quitter la sécurité du bois où ils ont leurs habitudes pour trouver ce dont ils ont besoin pour vivre près des maisons.
Autrement dit, lorsque sa vie est en jeu, le loup est prêt à prendre des risques. Un risque proportionné à l’enjeu : sa survie !
Ce proverbe a un double usage dans le monde des hommes. Soit on se sert de la faim supposée de telle ou telle personne pour la faire sortir de l’anonymat de la foule. Ainsi, on l’affame, on attise sa curiosité et ses désirs de telle sorte qu’en face de “l’objet” convoité elle perde toute prudence et se montre au grand jour. Soit on découvre ce qui était l’objet du désir de cette personne en voyant celle-ci prendre des risques qu’on ne lui connaissait pas.
De manière plus personnelle, il est intéressant de voir quel est le poids de nos faims et de nos désirs à travers les risques qu’ils nous font prendre.
D’une certaine manière, nous pourrions dire que la faim et les désirs sont de puissants moteurs de l’action ou encore que nos actions révèlent parfois les désirs et les faims qui nous habitent.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- La curiosité est un vilain défaut
- La fin ne justifie pas les moyens
- Nul grand homme pour son valet
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Qui aime bien, châtie bien
- Chacun voit midi à sa porte
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Bien mal acquis ne profite jamais
- La paresse est la mère de tous les vices
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- La faim fait sortir le loup du bois